Résumé :
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[BDSP. Notice produite par INIST-CNRS I8R0xrko. Diffusion soumise à autorisation]. Contexte : La plupart des immigrants au Canada viennent de l'Asie, du Moyen-Orient, des Caraïbes et de l'Afrique, où souvent les cultures et les langues diffèrent énormément du contexte canadien. Les sous-groupes d'immigrants présentent des disparités sur le plan de la santé. L'incapacité de communiquer dans l'une des langues officielles du Canada peut être un indicateur de risque de mauvaise santé résultant de facteurs pré-et post-migratoires. Nous avons voulu étudier la relation entre l'auto-évaluation de la santé et les compétences linguistiques. Méthode : Nous avons mené une analyse transversale des deux premières Enquêtes longitudinales auprès des immigrants du Canada (2001,2003), des études représentatives de cohortes de nouveaux immigrants. Spécifiquement, nous avons procédé par analyse de régression logistique pour examiner le rapport entre l'auto-évaluation de la santé et les compétences linguistiques par sexe, en tenant compte de divers déterminants de la santé, dans un délai de six mois (première vague) et de deux ans (deuxième vague) après l'arrivée au Canada. Résultats : Compte tenu des effets des covariables (âge, sexe, scolarité, classe d'immigrants, satisfaction au travail, accès aux soins de santé), l'analyse de la première vague de l'enquête indique que les compétences linguistiques faibles en anglais ou en français présentent une association statistiquement significative avec la mauvaise santé déclarée par l'intéressé (rapport de cotes (RC)=2,0, p
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