Résumé :
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"L'euthanasie est et reste un parcours de mort", a répondu, fin septembre, le cardinal Javier Barragan, président du Conseil pontifical, pour la santé, à l'appel du président italien . M. Giorgo Napolitano avait en effet souhaité l'ouverture d'un débat à ce sujet. Voilà qui le confirme : si l'idée du droit à une mort digne progresse, elle rencontre encore de sérieux obstacles. En France et dans de nombreux pays. Pourtant, plusieurs pays européens reconnaissent à leurs citoyens le droit de mourir dignement. Une reconnaissance qui, le plus souvent s'est accomplie sans drames, sans invectives rageuses, sans prédictions catastrophistes, telles celles, en France, du P. Bernard Debré, et chaque fois en associant au débat, toujours public et médiatisé, la majorité des citoyens.
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