Résumé :
|
S'ils ne sont pas tous mal-logés ou sans abris, de plus en plus de ménages sont contraints de vivre dans un logement cher et correspondant mal à leurs besoins, tant en termes de localisation que de taille. Parmi les effets d'une offre rare et chère, figurent en premier lieu le renforcement de la part du budget des ménages consacrée au logement et donc un amenuisement du pouvoir d'achat général. A cet effet premier viennent s'en ajouter d'autres, parmi lesquels figure la réduction des possibilités de mobilité, cela pour deux raisons. La première réside dans le fait qu'il n'existe pas ou peu de logements accessibles aux ménages qui ne disposent que de ressources modestes et la seconde tient au fait que la concurrence sur le marché locatif est telle que les propriétaires peuvent procéder à des "sélections" de plus en plus drastiques qui pénalisent ceux dont la situation socio-professionnelle est fragile, précaire ou simplement mal reconnue. Le dossier se présente en trois parties : 1) La diversité sociale dans l'habitat. 2) Les quartiers en difficulté, l'autre facette de la crise du logement. 3) Emploi et logement : deux logiques qui se croisent et renforcent les mécanismes d'exclusion.
|