Résumé :
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[BDSP. Notice produite par ORSRA UR0x4zec. Diffusion soumise à autorisation]. Les infections invasives à méningocoque font l'objet d'une surveillance par la Direction des affaires sanitaires et sociales de Mayotte. Méthode - La présente analyse s'appuie sur les données archivées à la Dass pendant la période 2001-2006 : fiches de déclaration, confirmations biologiques et fiches d'interventions. La population de référence est celle du recensement de 2002. Résultats - Le nombre de cas pour la période s'élève à 62. L'incidence annuelle était de 5,0/105 en 2001 ; 3,1/105 en 2002 ; 13,1/105 en 2003 ; 5,0/105 en 2004 ; 8,7/105 en 2005 ; 3,8/105 en 2006, beaucoup plus élevée que celle rencontrée en France, dans les départements français d'Amérique (DFA) ou à l'île de La Réunion. Le taux d'incidence avant l'âge de 1 an est de 57/105. L'évolution a été favorable dans 93% des 57 dossiers documentés et la létalité était de de 7%. La majorité des cas est issue de deux communes (p<0,0001) et de quartiers à forte population migrante. Les souches sérogroupées (n=57) étaient pour 70% du sérogroupe B, 26% du sérogroupe W135. Les phénotypes B : 4 : P1-4 ; B : NT : P1-4 et W : 2a : P1-2,5 ont représenté respectivement 43%, 22,2% et 20% des souches phénotypées. L'incidence de la souche W : 2a : P1-2,5 s'est réduite depuis 2003. Discussion - La densité de population et la pyramide des âges sont des facteurs favorisants. Les souches circulant à Mayotte semblent d'une virulence modérée et de nature différente de celles circulant aux Comores. (R.A.).
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