Résumé :
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[BDSP. Notice produite par CREAIORSLR DAqR0xtm. Diffusion soumise à autorisation]. La République démocratique du Congo (RDC), pays en période post-conflit, n'accorde pas un rang de priorité plus élevé aux maladies non transmissibles qu'à d'autres affections considérées comme des urgences. Cela implique sûrement une insuffisance de sensibilisation en vue d'une prévention de ces pathologies. Évaluer le niveau de connaissance de la population générale congolaise sur l'hypertension artérielle et le diabète sucré. Les réponses à un questionnaire de 3 % de la population générale âgée de 15ans et plus de la ville de Bukavu et de deux milieux ruraux : Hombo et Walungu (Sud-Kivu, est de la RDC), recrutée après stratification par quartiers dans la ville de Bukavu et par regroupement de sujets dans les villages, étaient attendues. Les questions ont porté sur le dépistage, les causes, les complications et le traitement de l'hypertension et du diabète sucré. Sur les 7770 participants à l'enquête, le dépistage de l'hypertension artérielle et du diabète sucré n'a concerné respectivement que 14,9 % et 7,3 % des sujets. Les connaissances sur ces deux affections étaient globalement faibles dans la population générale, mais meilleures dans les sous-groupes des malades et dans celui des sujets de niveau socioéconomique élevé (p
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