Titre : | Le dépistage organisé du cancer du col de lutérus en Bretagne : enjeux et faisabilité. |
Auteurs : | Paul Le Meut, coor. ; Ecole des hautes études en santé publique (EHESP) (Rennes, FRA) |
Type de document : | Mémoire |
Année de publication : | 2009 |
Description : | réf. 2p. / 28+XXIVp. |
Langues: | Français |
Classement : | OE09/ (MEMOIRE EHESP - MODULE INTERPROFESSIONNEL DE SANTE PUBLIQUE) |
Mots-clés : | Dépistage ; Cancer ; Utérus ; Prévention santé ; Frottis ; Campagne information ; Evaluation ; Planification sanitaire ; Programme action ; Enquête épidémiologique ; Etude faisabilité ; Mortalité ; Incidence ; Bretagne ; France |
Résumé : | En France, le cancer du col de l'utérus tue 900 femmes par an. Il n'existe pas, en France, de dépistage organisé de ce cancer, comme c'est le cas pour le cancer du sein ou le cancer colo-rectal. Pourtant, plusieurs pays européens ont mis en place des dépistages organisés du cancer du col de l'utérus, qui ont fait leurs preuves en termes de baisse de l'incidence et de la mortalité liées à cette pathologie. En France, quatre départements pilotes ont mis en uvre un dépistage organisé du cancer du col de l'utérus. Il en résulte une meilleure couverture de la population ainsi qu'une amélioration de la qualité de l'analyse des frottis. La DGS ne semble pas retenir le scénario d'un dépistage national, mais l'INCa a lancé en 2009 un appel à projets pour sélectionner trois nouveaux départements pilotes. Le Finistère est le seul département breton y ayant répondu. Actuellement, le dépistage individuel est assez largement répandu, mais mal réparti. Certaines femmes font des frottis inutiles car répétés trop souvent, tandis que d'autres femmes en font rarement voire jamais. L'intérêt d'un dépistage organisé est de mieux cibler les populations traditionnellement sous dépistées (femmes précaires, femmes vivant en milieu rural, femmes ménopausées). Dans un contexte général de pénurie des gynécologues, le médecin généraliste semble être le pivot d'une campagne de dépistage. C'est sur ce constat que s'appuient les trois scénarii que nous avons élaborés : 1/ Un renforcement du dépistage individuel avec communication. Les nombreux freins à ce mode de dépistage et l'accès inégal à l'offre de soins ne permettent pas de retenir ce scénario. 2/ Un dépistage de masse. Le coût global (technique, organisationnel ) de ce programme semble être trop important d'autant plus au regard du nombre de femmes déjà dépistées à titre individuel. 3/ Un dépistage organisé construit autour des femmes échappant au dépistage individuel. C'est ce dernier scénario qui a été retenu par le groupe, en raison de son rapport coût/efficacité satisfaisant. De plus, il permet d'atteindre une meilleure couverture de la population à risque, tout en améliorant la qualité de l'analyse des frottis. La campagne de communication s'appuierait sur des médecins relais et des réunions d'information. (R.A.) |
Diplôme : | MIP Module interprofessionnel de santé publique |
Plan de classement simplifié : | Module interprofessionel de santé publique (MIP) |
Exemplaires (1)
Code-barres | Cote | Support | Localisation | Section | Disponibilité |
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047854 | OE09/0019 | Mémoire | Rennes | Magasin | Empruntable Disponible |
Documents numériques (1)
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