Résumé :
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Larticle vise à décrire, sous langle de la démocratie technique, le dispositif dinformation et de concertation mis en place à Champlan en accompagnement du programme détudes porté par lAgence de lenvironnement et de la maîtrise de lénergie (Ademe). Dans un premier temps, nous nous fondons sur une typologie des « savoirs mobilisés » proposée par Sintomer afin de définir et classifier ceux qui ont été mis en avant par les Champlanais, du moins tels quils ont été retranscrits par le bilan de la concertation. Ensuite, à partir des modèles de démocratie technique définis par Callon, nous proposons de saisir les éléments de démocratie technique qua comportés la démarche de concertation en nous fondant sur les entretiens dévaluation. In fine, on constate que la démarche a cherché à aller plus loin quune simple information en visant à faire dialoguer scientifiques et profanes. Lobjectif dimpliquer les Champlanais dans les études semble avoir été atteint dans une certaine mesure, sans pour autant avoir été trop loin dans la mise en discussion de la science elle-même. (RA).
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