Résumé :
|
Un retour en force des vieilles querelles
tel est le constat qui prédomine à l'examen des relations actuelles entre les hôpitaux publics et les cliniques privées. Du moins entre leurs représentants respectifs
Depuis plusieurs années, les pouvoirs publics tentent pourtant de promouvoir la complémentarité des deux secteurs en facilitant notamment la création de groupements de coopération sanitaire. Mais aujourd'hui, à la faveur des réformes hospitalières, les motifs d'affrontement se multiplient. Le dérapage des dépenses hospitalières, la tarification à l'activité (T2A), la convergence des tarifs, les missions d'intérêt général et d'aide à la contractualisation (Migac), la différence des coûts salariaux, les maternités ou la prochaine campagne budgétaire sont autant de sujets qui alimentent aujourd'hui les bisbilles entre le public et le privé. Une rivalité en partie exacerbée par l'attitude même du ministre de la Santé, Xavier Bertrand, qui a longtemps tardé à présenter ses arbitrages, notamment budgétaires, pour l'hôpital. Et en attendant les annonces ministérielles, lobbying oblige, le ton est monté entre les différents responsables des fédérations d'établissements
|