Résumé :
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Alors que le premier contraceptif oral était mis sur le marché américain le 20 mai 1960, l'accés à la contraception ne fut introduit dans le droit français qu'en 1967 par la loi n°67-1176 relative à la régulation des naissances, dite loi Neuwirth. En ce qui concerne les mineures, l'évolution de la législation dans ce domaine n'avait pas conduit à une suppression de l'autorité parentale. Seuls, les centres de planification ou d'éducation familiale pouvaient délivrer à titre gratuit des produits contraceptifs sur prescription médicale "aux mineures désirant garder le secret". On constate que l'âge moyen du premier rapport sexuel n'a pas varié depuis des décennies. Le nombre de grossesses non désirées demeure encore aujourd'hui important. Placé devant cet échec, le gouvernement a tenté d'apporter des réponses que l'auteur propose d'étudier. Pour cela, il lui a paru indispensable de quantifier dans un premier temps le nombre d'interruptions volontaires en France, puis de décrire les dispositions nouvelles prévues par le législateur afin d'en examiner les éventuelles implications. (adapté du texte).
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