Résumé :
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La connaissance précise et détaillée de la qualité de l'air intérieur est nécessaire pour déterminer l'exposition totale des populations à la pollution atmosphérique. La modélisation des transferts et du confinement permet de répondre à ce besoin. Toutefois, la quantification de l'exposition d'un grand nombre de personnes ne peut être réalisée qu'au moyen de modèles simples et opérationnels, qui utilisent deux notions importantes, le coefficient de pénétration (CP) défini par le rapport entre la concentration intérieure et la concentration extérieure, et le taux de renouvellement de l'air. Il est montré comment on peut déterminer ces deux paramètres, soit par la mesure, soit en utilisant un modèle physique, ou bien à l'aide d'un modèle statistique. Pour illustrer et critiquer chacune de ces méthodes, des résultats issus d'une étude réalisée dans une école et dans un logement de la ville du Havre sont présentés. Ils montrent que les deux approches sont en général équivalentes. par contre, ils montrent que l'on doit remettre en cause la notion de coefficient de pénétration telle qu'elle est utilisée par les hygiénistes et qui repose sur l'hypothèse d'équilibre instantané entre l'extérieur et l'intérieur. (R.A.).
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