Résumé :
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La diversité du virus de l'hépatite C (VHC) a été rapidement constatée après sa découverte. On reconnaît actuellement six génotypes principaux subdivisés eux-mêmes en sous-types. Au sein d'un même pays, la répartition peut-être différente en fonction des modes de transmission. Ainsi en France, le génotype 3, sous-type 3a est prédominant chez les utilisateurs de drogues par voie intraveineuse et le génotype 1, sous-type 1b, est prédominant chez les patients ayant été contaminés par transfusion sanguine. La mise en place, au plan national, d'un observatoire de surveillance des sous-types du VHC a pour but d'étudier les tendances épidémiologiques de l'infection, de contribuer à orienter les politiques de prévention et de dépistage et de constituer des cohortes de sujets infectés par des génotypes rares. L'étude de faisabilité qui a été faite pour la mise en place d'un tel observatoire, et dont rend compte cet article, montre qu'une telle création dépend de la coopération virologue-clinicien au sein du centre hospitalier. Une coopération optimale au niveau local devrait améliorer le retour d'informations épidémiologiques. (adapté du texte).
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