Titre : | Rapport d'information sur la gestion de la grippe aviaire. |
Auteurs : | Nicole BRICQ, rapp. ; Sénat (Paris, FRA) |
Type de document : | Rapport |
Editeur : | Paris [FRA] : Sénat, 04/07/2006 |
Collection : | Rapport d'information du Sénat , num. 451 |
Description : | 130p. pdf / ann. |
Langues: | Français |
Mots-clés : | Grippe aviaire ; Oiseau ; Viande ; Grippe ; Vecteur ; Animal ; Epizootie ; Plan ; Lutte ; Gestion risque ; Elevage ; Service vétérinaire ; Surveillance épidémiologique ; Alerte sanitaire ; Mesure risque ; Vaccination ; Ministère ; AFSSA ; Financement ; Coopération européenne ; Coopération internationale ; Pays voie développement ; Bilan ; Proposition ; France |
Résumé : | Au nom de la commission des finances du Sénat et en application de l'article 57 de la LOLF, Nicole BRICQ, rapporteure spéciale de la mission "sécurité sanitaire" a conduit, au cours du premier semestre de l'année 2006, une mission de contrôle sur la mise en oeuvre des mesures de lutte contre la grippe aviaire. Après avoir procédé à de nombreuses auditions et déplacements dans des départements français, elle fait part de ses observations dans ce rapport. Dans une première partie, elle estime que le dispositif national de lutte qui comprend deux volets, un volet relatif à l'influenza aviaire et un volet relatif à la pandémie humaine, peut être considéré comme globalement efficace malgré certains points faibles qui devront être corrigés : difficultés liées à la surveillance et au recensement des basses-cours familiales, nombre de laboratoires de criblage sur le territoire ou problème de formation des vétérinaires en ce qui concerne le premier volet, faible association des médecins libéraux, limite des capacités hospitalières nationales ou inégale mobilisation des services déconcentrés et des collectivités territoriales s'agissant du deuxième volet. Elle met également en avant une architecture administrative générale inadaptée et peu structurée ainsi qu'un financement initial sous évalué et manquant de lisibilité à plusieurs niveaux. Puis, s'intéressant aux enjeux majeurs, la rapporteure spéciale estime que la dimension internationale de la crise de grippe aviaire est un élément essentiel de sa gestion et doit être pleinement prise en compte au niveau national. Elle appelle donc, dans une deuxième partie, à un renforcement de la coopération européenne dans le domaine de la santé humaine et à une prise en compte coordonnée, à l'échelle mondiale, de la situation des pays les plus exposés. Enfin, en conclusion, la rapporteure estime qu'il faut se préparer à vivre avec un risque durable, au niveau national et international. La durabilité de ce risque impose de réfléchir à l'évolution du dispositif mis en place et à l'émergence d'une gouvernance mondiale de la sécurité sanitaire. |
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