Résumé :
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Nous allons fêter en 2001 le centenaire de la loi sur les associations, et les vingt ans de celle qui a accordé aux étrangers sur le sol français une liberté analogue. La loi du 1er juillet 1901 a simplifié les cadres légaux et consacré une forme associative commune. La loi de 1981 a mis fin à une discrimination longtemps dénoncé en vain. Face à la pratique associative, multiforme, l'observateur s'interroge : l'association n'est-elle qu'une coquille juridique vide, ou est-elle par nature porteuse d'un projet ? Par ailleurs, depuis quelques années, l'entrée dans une ère médiatique, puis la multiplication des radios libres et des chaînes de télévision et l'accès à internet procurent de nouvelles façons d'être en relation et de s'associer. Au-delà de la dénonciation des dérives de la forme associative, il faut se réjouir que les associations soient appelées à être, en Europe, un lieu important d'ouverture au débat.
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