Résumé :
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Même en considérant le scénario le plus optimiste de réduction des gaz à effet de serre, les températures moyennes vont connaître dans les prochains siècles une évaluation de l'ordre de 2,5°C à 3°C. Dès lors, la probabilité de voir survenir des conséquences sanitaires est forte et justifie d'élaborer des stratégies pour tenter d'en réduire les impacts. La situation est d'autant plus sérieuse que les perturbations météorologiques vont surtout affecter les ressources en eau potable et en nourriture des pays les plus pauvres de la planète, pays où la situation sanitaire est déjà endémiquement précaire. Le réchauffement climatique est-il aussi de nature à modifier l'écologie des arthropodes vecteurs de maladies transmissibles ? Le régime des pluies, le degré d'humidité, les mouvements de population, comme la salinité des eaux et les altérations de la végétation sont, parmi d'autres, des facteurs dont le rôle ne doit pas être sous-évalué. Lors de ce séminaire, les participants ont essayé de mieux comprendre les déterminants en cause, de définir les méthodes adéquates de surveillance écologique et de dégager les axes d'une prévention efficace. (adapté du texte).
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