Titre :
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Quelles données pour quels objectifs, une question essentielle de Santé Publique, 2e colloque de la RESP (vendredi 23 novembre 2001). Les questions de santé publique et de recherche qui se posent dans le domaine de la prévention du suicide justifient-elles de nouveaux recueils de données ? (2002)
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Titre original:
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Are new data collection systems needed to achieve public health and research goals for the prevention of suicide ? The right data for the right objectives, a crucial prerequisite in public health, 2nd RESP Colloquium (Friday, November 23,2001).
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Auteurs :
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J.L. Terra ;
Quelles données pour quels objectifs, une question essentielle de Santé Publique. Colloque. (23/11/2001; Paris. FRA)
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Type de document :
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Article
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Dans :
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Revue d'épidémiologie et de santé publique (RESP) (vol. 50, n° 1, 2002)
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Pagination :
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41-48
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Langues:
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Français
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Mots-clés :
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Suicide
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Evaluation
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Prévention santé
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Programme santé
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Homme
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Résumé :
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[BDSP. Notice produite par INIST-CNRS kV8bR0xI. Diffusion soumise à autorisation]. L'évaluation de la prévention du suicide est considérBee comme un défi méthodologique aussi bien pour des actions locales que dans le cadre d'un programme national. Depuis septembre 2000, la France est dotée d'une stratégie nationale de prévention du suicide. Parmi les centaines d'actions réalisées chaque année pour prévenir le suicide, bien peu font l'objet d'une évaluation comme le soulignait le rapport Prémutan et plus récemment la FNORS. Mais le besoin de disposer de nouvelles données n'est pas seulement lié à la nécessité d'évaluer les actions. Concevoir des actions, définir précisément leurs objectifs et les mettre en place demande de disposer de nombreuses informations, surtout quand on veut agir sur les différentes étapes du processus suicidaire. Par exemple, avoir pour objectif d'améliorer la prévention auprès des hommes de 25-54 ans, présentant à la fois une dépression, un abus d'alcool, un trouble de la personnalité avec impulsivité et ayant eu récemment de nombreux événements de vie à type de pertes, suppose de regrouper des informations actuellement non recueillies et éparses. Le manque de données et de recherche dans ce domaine se situent à plusieurs niveaux : le manque de définition et de quantification des objectifs ; le peu d'études sur les mécanismes par lesquels une action aura un impact ; le manque d'indicateurs et de tableaux de bord permettant de connaître le taux de réalisation de l'action. Ces quelques arguments montrent les besoins de pouvoir accéder à des informations qui n'ont pas encore été agrégées en vue d'une dynamique de prévention. Celle-ci doit synchroniser de nombreuses institutions, de très nombreux acteurs et de multiples actions de nature diverse. Faute d'un système d'information cohérent, les doutes seront permis sur la mobilisation actuelle pour prévenir le suicide.
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