Résumé :
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[BDSP. Notice produite par INIST-CNRS R0x7oH0H. Diffusion soumise à autorisation]. Position du problème : L'objectif de cette étude est d'évaluer la situation des femmes enceintes immigrées en région parisienne, à partir des gains de poids moyens durant la grossesse et du poids de naissance des enfants, en fonction de l'origine géographique des futures mères et de leur vécu socio-culturel. Méthodes : L'étude a été réalisée à partir de l'analyse de 559 dossiers de grossesse de femmes venues en consultation prénatale à l'Hôpital Lariboisière (Paris) en 1997 et ayant accouché dans cet hôpital. Les mères étaient originaires du Maghreb, d'Afrique sub-saharienne, de Turquie, du Sri Lanka, de Chine et de France métropolitaine. Les indices de masse corporelle successifs ont été calculés pour chaque sujet, ainsi que les augmentations de cet indice durant le premier semestre de gestation, le troisième trimestre et la grossesse complète. Les moyennes dans chaque communauté étudiées ont été comparées à celles de la population d'origine non immigrée du même service hospitalier. Les poids de naissance des enfants des différentes communautes ont été comparés à ceux des enfants d'origine non immigrée. Résultats : Les femmes des différentes communautés étudiées (sauf les Turques) ont un gain de poids gestationnel moyen inférieur à celui des Françaises non immigrées. Indépendamment du poids prégestationnel, le gain de poids pendant la grossesse représente 20% du poids initial chez les Maghrébines, les Turques et les Chinoises qui mettent au monde des enfants de poids de naissance non différent de celui des Français non immigrés. Le gain de poids moyen représente 15,8% du poids pré-gestationnel des Africaines subsahariennes. Le gain de poids gestationnel représente 18% du poids initial des Sri-Lankaises. Les poids de naissance des enfants dans ces deux communautés sont significativement inférieurs aux moyennes françaises de référence. (...)
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