Résumé :
|
[BDSP. Notice produite par INIST-CNRS VR0xd87t. Diffusion soumise à autorisation]. Position du problème : En 1998, un registre de l'infarctus du myocarde a été initié à Liège (Région Wallonne) dans le but de disposer de données fiables et continues de morbidité et de mortalité pour la population de Liège, de définir les caractéristiques des victimes d'un infarctus, d'en identifier les modalités de prise en charge et de réaliser une mise en commun des données ainsi que des comparaisons avec les autres registres existant en Communauté française. Méthodes : La méthodologie est basée sur les critères précis définis dans le cadre du Projet MONICA (Multinational Monitoring of Trends and Determinants in Cardiovascular Diseases) coordonné par l'Organisation Mondiale de la Santé. Tous les événements coronariens aigus fatals et non fatals survenant chez les sujets des deux sexes de 25 à 69 ans, résidant dans l'entité de Liège, sont enregistrés à partir de trois sources principales : les certificats de décès, les médecins généralistes et cardiologues, les hôpitaux de la région liégeoise. Une classification des événements est réalisée à partir d'un algorithme basé sur cinq critères : symptômes, enzymes cardiaques, électrocardiogramme, antécédents cardiaques et données d'autopsie. Résultats : En 1998, les taux d'infarctus du myocarde était de 283/100 000 pour les sujets masculins et de 102/100 000 pour les sujets féminins. Les taux de létalité à 28 jours étaient de 30,6% pour les hommes et de 36,2% pour les femmes, et la majorité des décès (77,5%) sont survenus dans les premières 24 heures. Conclusion : Le développement d'un registre de l'infarctus au niveau d'une région nécessite une mobilisation de l'ensemble des intervenants impliqués dans la prise en charge de cette pathologie. (...)
|