Résumé :
|
[BDSP. Notice produite par INIST-CNRS DzR0x6ZL. Diffusion soumise à autorisation]. Objectif Déterminer si le module Fièvre des directives OMS/UNICEF pour la prise en charge intégrée des maladies de l'enfant (PCIME) permet de reconnaître les enfants atteints d'infections bactériennes dans une région de faible prévalence du paludisme. Méthodes Des médecins ont évalué un échantillon systématique de 669 enfants malades âgés de 2 à 59 mois vus dans le service des consultations externes du Dhaka Shishu Hospital au Bangladesh. Résultats Si les directives PCIME avaient été utilisées pour évaluer les enfants, 78% de ceux qui étaient atteints d'infections bactériennes auraient reçu des antibiotiques : la plupart des enfants atteints de méningite (100%), de pneumonie (95%), d'otite moyenne (95%) et d'infections urinaires (83%), et au maximum la moitié des enfants atteints de bactériémie (50%), de dysenterie (48%) et d'infections cutanées (30%). L'actuel module Fièvre n'a identifié qu'un cas supplémentaire de méningite. Les enfants bactériémiques étaient davantage susceptibles d'être fiévreux, chauds et d'avoir des antécedents de fièvre que ceux qui souffraient de dysenterie et d'infections cutanées. La présence de fièvre associée à l'impression de respiration rapide signalée par les parents constituait un critère plus sensible que l'actuel module Fièvre des directives PCIME pour détecter une bactériémie. Conclusion Dans une zone de faible prévalence du paludisme, les directives PCIME traitent par des antibiotiques la plupart des enfants atteints d'infections bactériennes, mais des améliorations du module Fièvre sont possibles.
|