Résumé :
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[BDSP. Notice produite par INIST-CNRS 0s8d7R0x. Diffusion soumise à autorisation]. Dans le monde entier, la lutte contre le VIH/SIDA pose d'énormes problèmes qui font craindre que la réussite ne soit trop difficile ou même impossible. L'Ouganda a démontré qu'une stratégie de lutte précoce, régulière et multisectorielle pouvait réduire à la fois la prévalence et l'incidence des infections à VIH. De deux cas seulement de SIDA en 1982, l'épidémie d'infections à VIH a atteint dans ce pays un total cumulé de 2 millions de cas à la fin 2000. Le programme de lutte contre le SIDA établi en 1987 par le Ministère de la Santé a été peu à peu élargi à d'autres secteurs, sous la coordination de la commission SIDA de l'Ouganda. La riposte nationale consistait à adopter de nouvelles politiques, à étendre les partenariats, à renforcer la capacité des institutions de soins et de recherche, à favoriser l'éducation du public en vue de modifier les comportements, à renforcer la prise en charge des maladies sexuellement transmissibles (MST), à améliorer les services de transfusion sanguine, à offrir des services de soins et d'appui aux personnes atteintes de VIH/SIDA et à créer un système de surveillance pour suivre l'évolution de l'épidémie. Après une décennie de lutte sur tous ces fronts, l'Ouganda a été en octobre 1996 la première nation africaine à rapporter une tendance à la baisse des infections à VIH. Une nouvelle baisse de la prévalence a été notée depuis. Le Medical Research Council du Royaume-Uni et l'Institut ougandais de recherche sur les virus ont mis en évidence une baisse des taux d'incidence du VIH dans la population générale des districts de Kyamulibwa et de Masaka. Des études répétées sur les connaissances, attitudes, comportements et pratiques ont montré des modifications positives des indicateurs de prévention prioritaires. (...)
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