Résumé :
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Les émeutes de novembre ont montré combien la question scolaire se trouve bel et bien enrôlée au service d'une politique destinée à prévenir la dangerosité des jeunes et à lutter contre l'insécurité. Or, curieusement, les mesures annoncées en faveur de l'école, contemporaines ou postérieures à ces évènements, ne proposent nullement de renforcer les moyens ou les missions de l'école, mais au contraire de renoncer à trois fondamentaux : l'éducation à la discipline, l'éducation à la sociabilité et la liberté pédagogique (même relative).
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