Résumé :
|
La pollution atmosphérique urbaine est très hétérogène. Cette hétérogénéité, tant verticale que horizontale, ne peut-être appréhendée que par des modèles numériques nécessairement complexes, complexité engendrée par les relations imbriquées qu'entretient la morphologie urbaine avec les flux de polluants. Pour connaître la pollution de l'air en tout point de l'espace urbain, des modèles numériques non hydrostatiques ont été construits ; ils reposent sur un ensemble de données aussi bien de morphologie urbaine, de trafic que de climatologie. Dans un premier temps, nous expliquons comment les modèles sont créés, quelles sont les hypothèses ainsi que les éléments de validation. Les modèles fournissent des cartes de concentrations qui donnent naissance dans un deuxième temps à un certain nombre d'indicateurs basés l'analyse spatiale, indicateurs qui font l'objet de la deuxième partie de cet article. Ces indicateurs sont de deux types, le premier tend à caractériser l'exposition moyenne annuelle des individus, le second, plus théorique, fondé sur la dimension fractale, apporte un nouveau regard sur l'impact des formes urbaines sur la répartition spatiale de polluants de l'air et conduit à réfléchir sur des formes urbaines optimales.
|