Résumé :
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[BDSP. Notice produite par INIST-CNRS R0x8k3uE. Diffusion soumise à autorisation]. Les épidémies de VIH qui se développent dans les pays d'Asie et d'Europe de l'Est contribueront de manière importante à l'évolution future de la pandémie de VIH. Les prévisions concernant l'ampleur de ces épidémies comportent cependant d'immenses incertitudes, en raison principalement de la sensibilité des prédictions à de faibles variations de paramètres difficiles à estimer. Dans la plupart des pays, les cas de VIH se concentrent actuellement parmi les populations vulnérables telles que les toxicomanes par voie intraveineuse, les professionnels du sexe et leurs clients, ou encore parmi les hommes ayant des relations sexuelles avec d'autres hommes. Cette répartition incite à recourir à une autre solution que les prévisions concernant la maladie obtenues par les techniques d'évaluation des risques habituellement appliquées par les épidémiologistes de l'environnement. La cartographie des expositions, les courbes dose-réponse et le concept de risque acceptable sont quelques-uns des outils pouvant servir à la gestion du risque VIH. Cette démarche est illustrée par une description de l'exposition en Indonésie et par une évaluation du risque de décès actuellement admis pour différentes causes, y compris le VIH, dans la Fédération de Russie. Bien que les modèles mathématiques ne se prêtent pas aux prévisions concernant la transmission du VIH par voie hétérosexuelle, leur utilité a été démontrée dans la réalisation de prévisions qualitatives sur l'importance relative de différents comportements dans la propagation du VIH au cours du temps et dans l'interprétation des tendances observées pour la prévalence du VIH à partir des sites de surveillance sentinelles.
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