Résumé :
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[BDSP. Notice produite par CREDES L0FR0xF1. Diffusion soumise à autorisation]. Les projections de population apparaissent parfois comme le talon d'Achille de la démographie, lorsque l'on rappelle les erreurs de certaines prévisions du passé. Et pourtant, dans quelles autres disciplines se risque-t-on à proposer des projections à 20,30 ou 50 ans, avec des fourchettes de variation finalement assez étroites et une fiabilité croissante ? Pour se livrer à de tels exercices, on a d'abord pensé s'appuyer sur des "lois" d'évolution globale de la population, comme la loi logistique, le futur étant alors étroitement conditionné par le passé. On peut aussi essayer de prédire l'évolution des comportements de fécondité et de mortalité, à chaque âge, la dimension de la population n'étant alors que la résultante des variations des taux par sexe et âge : c'est la méthode "des composantes", universellement utilisée aujourd'hui, mais qui n'a pas semblé si légitime à ses débuts. Henk de Gans analyse ici les origines et le contexte du vif débat sur les méthodes de projection qui s'est développé dans les années 1920 et les facteurs qui ont conduit à l'adoption de la méthode des composantes (Résumé d'auteur).
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