Résumé :
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Sur le plan du droit, sur celui du financement, l'Union européenne utilise différents moyens d'action pour promouvoir la politique sociale. L'auteure recense les missions sociales qui lui ont été confiées et étudie l'utilisation qu'elle a faite de ces moyens d'action du début de l'intégration européenne à la fin de 2002. Pour cela, elle choisit une méthode essentiellement quantitative, grâce à une recherche dont les résultats sons présentés sous forme de graphiques et de tableaux. On observe au cours de la période considérée, du point de vue quantitatif au moins, un développement impressionnant du droit social européen. Contrairement à ce que l'on croit généralement, les modes non obligatoires d'action non pas écarté jusqu'ici les modes obligatoires. Le droit "souple" et la méthode, très discutée récemment, de "coordination ouverte" apparaissent comme complémentaires du dispositif juridique classique tendant à une harmonisation du droit sur la base de normes minimales. Du point de vue de la théorique et juridique, deux thèses s'opposent aujourd'hui : celle d'un nouveau volontarisme et celle d'un développement extrême du droit. L'étude montre que l'une et l'autre éclairent des aspects importants de la politique sociale européenne, mais qu'elles n'expliquent ni l'un ni l'autre la totalité des choses.
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