Résumé :
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Dans "Figure et territoires de la violence". Laurent Mucchielli décrit les processus de ghettoïsation et la radicalisation des agissements délictueux. M. Damon, lui, nous parle des incivilités et de l'insécurité. Il explique ici la portée de cette problématique sur les politiques de sécurité et il souligne les discussions théoriques qu'une telle corrélation suscite chez les chercheurs et les élus. M. Donzelot dans "La nouvelle question urbaine" nous rappelle les mouvements de protestations liés aux "luttes urbaines" des années 60 et 70 qui dénonçaient une gestion des villes jugée technocratique, les émeutes des années 80 expriment une révolte vide de tout projet. L'auteur étudie ici les implications sociales, urbaines et politiques de ces deux formes d'évolution. Dans "La violence en milieu scolaire : statistiques officielles, victimations et multivictimations" M. Debardieux explique, à partir des résultats des enquêtes de victimation combien la répétition des agressions retentit négativement sur le rapport qu'entretiennent avec l'école les victimes de ces microviolences. Il signale aussi que les évolutions récentes manifestent une augmentation des conduites agressives et des violences antiscolaires. Dans : "Délinquance et immigration : des préjugés à l'analyse" M. Mucchielli explique que les logiques du travail des forces de sécurité concourent à sur-représenter les étrangers ou les personnes issues de l'immigration dans les statistiques de la délinquance.
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