Résumé :
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[BDSP. Notice produite par IRDES 5R0xfX41. Diffusion soumise à autorisation]. La lutte contre la mortalité au cours de la deuxième moitié du XXe siècle s'est traduite en Europe par des gains considérables dans l'espérance de vie. Cependant, les chemins parcourus par les différents pays européens pour atteindre ce résultat ont été divers. L'auteur analyse cette diversité à propos de la France et de l'ancienne République fédérale d'Allemagne, pays voisins connaissant des échanges intenses et ayant bénéficié d'une baisse de la mortalité d'ampleur quasi identique. L'évaluation des principales causes de décès montre en effet que dans l'un et l'autre pays, les ressorts de la baisse n'ont pas toujours été les mêmes. Les maladies cardio-vasculaires, et les cancers chez les femmes, affections dont on connaît leur lien avec les modes de vie et de consommation, ont évolué au détriment de l'ex-RFA, tandis qu'au contraire, la France a été désavantagée par l'évolution de la mortalité violente (accidents de la route, suicides...) et de la mortalité infectieuse. Les différences culturelles entre les deux pays, entendues au sens large, semblent donc avoir joué malgré le rapprochement des conditions d'existence. En favorisant un regard croisé, les études comparatives, dont celle présentée ici, devraient contribuer aux progrès dans la lutte contre la mortalité dans chacun des pays (Résumé d'auteur).
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