Résumé :
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[BDSP. Notice produite par ENSP 4R0xDQkg. Diffusion soumise à autorisation]. L'évaluation des risques induits par une exposition aux hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP) est particulièrement délicate car la population est toujours exposée à un mélange de HAP associés ou non à d'autres substances chimiques. Ce travail a pour objectif de faire le point sur différentes approches permettant d'évaluer la relation dose-réponse concernant les effets cancérigènes induits par une exposition à un mélange de HAP et de formuler des recommandations concernant l'utilisation de ces méthodes. Les recommandations proposées sont les suivantes : pour une exposition par voie orale, il a été proposé d'utiliser l'approche par facteurs d'équivalence toxique (FET) et de retenir l'excès de risque unitaire par voir orale (ERUo) de 0,2 (mg/kg/j) - 1 établi par le RijksInstituut voor Volksgezondheid en Milieu (RIVM) en 2001 ; pour une exposition par inhalation, il est préférable dans la plupart des cas d'utiliser l'approche par FET et de retenir le seul excès de risque unitaire par inhalation (ERUi) spécifique du benzo[a]pyrène, soit l'ERUi de 1,1,10-3 (microg/m3) - 1 proposé par l'Office of Environmental Health Hazard Assessment (OEHHA) et de lui appliquer les FET. En ce qui concerne les FET, la table établie par Nisbet et LaGoy a été retenue en maintenant un FET de 0,001 pour les HAP non cancérigènes et pour le naphtalène qui a été traité séparément et en attribuant un FET de 1 au lieu de 5 au dibenzo[a, h]anthracène. La table ainsi proposée est applicable quelle que soit la voie d'exposition. Une des approches par mélange, celle utilisant le benzo[a]pyrène comme indicateur, est préconisé pour une exposition par inhalation, dans le cas où une analyse du mélange de HAP est réalisée et que le profil de ce mélange est similaire à celui de l'étude retenue par l'Organisation mondiale de la santé (OM) (mélange de cokeries), cas relativement rare. Il est alors proposé de retenir, sans application des FET, la valeur de 8,7.10-2 proposée par l'OMS.
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