Résumé :
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La France serait-elle condamnée à connaître le même déclin que l'Empire ottoman, celle-ci tardant à adopter Internet comme celui-ci, en son temps, s'opposa à la diffusion de l'imprimerie ? Voici, en substance la question que soulève dans ce "futur d'antan" l'auteur. Il souligne le rôle qu'a pu jouer le refus de l'imprimerie, donc celui de la diffusion des idées, dans le déclin d'un empire alors même qu'il était bien en avance par rapport à l'Europe chrétienne. Ce récit ne prétend rien d'autre que montrer comment une nation ou une entreprise, au sommet de sa puissance, peut souffrir de ne point être suffisamment vigilante vis-à-vis d'une innovation majeure. Il souligne au demeurant le rôle essentiel de l'éducation, de la communication et, plus généralement, du progrès des connaissances et des idées dans le processus de développement.
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