Résumé :
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La mise en oeuvre du secret professionnel des médecins scolaires demeure, pour l'instant, un exercice subtil qui requiert tact, psychologie... et bonnes qualités de juristes ! L'amélioration de la gestion des informations au sein des établissements scolaires ne dépend pas uniquement des médecins de l'Education nationale. Elle ne sera efficace que si elle répond à une volonté de tous les professionnels de l'institution de travailler en faveur d'une meilleure conciliation entre droits fondamentaux des élèves et contraintes légitimes liées au fonctionnement du système scolaire. Elle ne sera effective que si les médecins scolaires acceptent d'instaurer un certain partage du secret professionnel et des relations réellement bilatérales avec leurs partenaires. A ce titre la rédaction d'une charte commune pourrait constituer une première occasion d'ouvrir le dialogue entre médecins, collaborateurs professionnels, parents d'élèves. Il est d'autant plus urgent de mener une réflexion à ce sujet au sein de l'Education Nationale que le secret professionnel des médecins scolaires risque, dans les années à venir, de faire l'objet de fortes pressions.
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