Résumé :
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Le dispositif de secours à personne fait intervenir de nombreux acteurs : sapeurs-pompiers volontaires et professionnels, ambulanciers privés, généralistes, médecins des Samu et Smur. La coordination entre ces professionnels reste insuffisante, bien qu'elle soit une condition essentielle pour prendre en charge de manière efficace les soins non programmés de la population. Résultats : les dysfonctionnement se multiplient, au détriment des usagers : certains territoires ruraux sont mal couverts, les centres de réception des appels se substituent de plus en plus à la médecine de ville et saturent, les incidents sont nombreux... Ces dysfonctionnements risquent de s'aggraver dans les années à venir en raison notamment du départ à la retraite d'un grand nombre de généralistes, du vieillissement de la population et de l'émergence de crises sanitaires. Pourtant, des solutions ont été identifiées et des dispositifs ont été testés par endroits avec succès. La généralisation des plateformes communes, qui fonctionnent actuellement dans 10 départements, devrait contribuer à atténuer l'esprit de concurrence qui règne encore trop souvent entre les différents acteurs. La mise en place du réseau de radiocommunications numériques Antarès, prévu pour la fin 2007, devrait également favoriser les échanges en cours d'interventions.
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