Résumé :
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Le développement intensif de l'agriculture en France s'est traduit par une forte augmentation des productions animales et plus particulièrement des élevages hors sol. Cette intensification de l'élevage a été accompagnée par une extension des productions végétales qui induit un bouleversement des structures rurales et une consommation croissante de produits phytosanitaires. Dans ces conditions, les eaux de surface extrêmement vulnérables aux pollutions diffuses et ponctuelles, font l'objet d'une contamination chronique par les phytosanitaires. Les produits les plus fréquemment retrouvés sont les herbicides du maïs (atrazine, alachlore...) et des céréales d'hiver (isoproturon par exemple), avec des pointes de concentration de plusieurs microg/l dans les périodes qui suivent leur application. Cette contamination fait peser des contraintes sévères sur les filières de traitement qui doivent fournir une eau respectant la limite réglementaire de qualité de 0,1 microg/l. Différents procédés de traitement pour l'élimination de ces produits sont présentés dans cet article. Devant ce problème, un programme national de réduction des pollutions a été lancé en août 2000 après concertation avec l'ensemble des partenaires, tant professionnels qu'associatifs. Il se décline en mesures nationales et régionales, comme en Bretagne et Ile-de-France, qui reçoivent un appui important des pouvoirs publics. (adapté du texte).
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