Résumé :
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[BDSP. Notice produite par INIST-CNRS R0xtJoCG. Diffusion soumise à autorisation]. Objectif Comparer l'efficacité du diagnostic du paludisme d'après les symptômes, au moyen de tests rapides ou par examen microscopique dans une région reculée des Philippines où la maladie est faiblement endémique. Méthodes Lors de l'essai I, des tests immunochromatographiques (ICT Malaria Pf/Pv) et des frottis sanguins ont été réalisés dans les villages sur 350 patients symptomatiques. Les lames ont été conservées et lues dans les conditions locales habituelles, puis ultérieurement soumises à une nouvelle coloration et une nouvelle lecture. Lors de l'essai II, des agents de santé de barangay volontaires et non supervisés ont préparé les tests ICT et les frottis après avoir reçu une brève formation. Les lames étaient lues dans les centres de santé ruraux. Par la suite, 27 agents de santé de barangay et 72 membres de la communauté ont été interrogés au sujet des trois stratégies de diagnostic. Résultats La fièvre considérée isolément était sensible (95,4%) mais peu spécifique (16,5%) en tant que facteur prédictif de parasitémie. Lorsqu'on ajoutait d'autres symptômes, la sensibilité tombait au-dessous de 85% mais la spécificité restait faible. La température axillaire n'avait qu'une faible valeur prédictive. Les tests ICT avaient une bonne sensibilité (97,9%) mais de nombreux cas signalés comme positifs par le test étaient négatifs à l'examen microscopique. Une analyse plus poussée de ces cas lors de l'essai la montré que les tests ICT détectaient des parasitémies faibles qui étaient passées inaperçues à l'examen microscopique et que ce dernier, effectué localement, était peu exact. Les tests ICT étaient bien acceptés et correctement réalisés par les agents de santé de barangay. (...)
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