Résumé :
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[BDSP. Notice produite par ORSMIP If5R0x6o. Diffusion soumise à autorisation]. Si dès les années 60 des mesures institutionnelles ont été lancées afin d'aider les populations défavorisées, celles-ci n'ont pas été suffisantes. Dans les années 70 le gouvernement fédéral encouragea le développement des organismes de Managed Care (HMO) avec la promulgation de lois qui leur ont donné un statut officiel. Mais ce n'est qu'à partir de la première moitié des années 90 que les employeurs américains ont été beaucoup plus nombreux à leur confier la gestion des dépenses de santé de leur salariés. Si les grands employeurs se sont bien adaptés à la nouvelle donne imposée par les sociétés de gestion des dépenses de santé, l'offre des HMO n'a pas été à la hauteur des attentes des assurés démunis. En ce sens, le Managed Care est loin d'avoir résolu les problèmes des inégalités devant la santé. Aujourd'hui, le système de santé américain est partiel : il exclut 16,3% de la population (44 millions d'individus), généralement ceux qui ne peuvent financer eux-mêmes une assurance-santé ainsi que ceux dont les revenus, bien que faibles, sont trop élevés pour pouvoir bénéficier de la couverture Medicaid financée par l'état.
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