Titre :
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Highly active antiretroviral therapy and tuberculosis control in Africa : synergies and potential. Commentary. (2002)
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Auteurs :
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Anthony-D HARRIES ;
Rehab CHIMZIZI ;
Gijs ELZINGA ;
Nicola-J HARGREAVES ;
Paul NUNN ;
Felix-M SALANIPONI ;
Protest Project. National Tuberculosis Control Programme. Lilongwe. MWI
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Type de document :
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Article
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Dans :
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Bulletin of the world health organization (vol. 80, n° 6, 2002)
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Pagination :
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464-470
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Langues:
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Anglais
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Mots-clés :
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Tuberculose
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Bactériose
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Infection
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Homme
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Epidémiologie
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Sida
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Virose
;
Afrique
;
Evaluation
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Lutte contre sida
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Programme santé
;
Thérapeutique
;
Thérapeutique médicamenteuse
;
Contrôle
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Immunopathologie
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Résumé :
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[BDSP. Notice produite par INIST-CNRS stoR0xV0. Diffusion soumise à autorisation]. Le VIH/SIDA (virus de l'immunodéficience humaine/syndrome d'immunodéficience acquise) et la tuberculose figurent parmi les grandes pandémies qui sévissent à l'échelle mondiale, particulièrement en Afrique subsaharienne. Les efforts de lutte contre le VIH/SIDA ont été largement axés sur la prévention et ont peu porté sur les soins. Les travaux sur la lutte antituberculeuse se sont quant à eux concentrés sur la détection et le traitement des cas. L'infection par le VIH complique la lutte contre la tuberculose. Il est peu probable que l'on puisse assister à un déclin du nombre de cas de tuberculose tant qu'on n'aura pas élaboré de nouvelles stratégies pour lutter simultanément contre cette maladie et contre le VIH. Ces stratégies devront comporter un dépistage actif des-cas là où la transmission de la tuberculose est intense, la fourniture d'un ensemble de soins pour les maladies associées au VIH et l'application d'un traitement antirétroviral efficace. C'est ce dernier élément qui devrait avoir le maximum d'impact, mais pour le rendre plus accessible en Afrique, il faudra mettre les médicaments à disposition par le biais d'un soutien international et mettre en place une structure programmatique en vue de leur administration. Le traitement pourrait être dispensé selon une stratégie en cinq points appelée DOTS adoptée pour la lutte antituberculeuse. Cependant, il n'est peut-être pas réaliste de charger les programmes de lutte antituberculeuse de ce surcroît de responsabilité. Une meilleure approche pourrait consister à délivrer un traitement antirétroviral efficace dans le cadre d'une stratégie globale de prise en charge du VIH/SIDA, en complément du travail de prévention déjà réalisé par les programmes de lutte contre le SIDA. Les programmes de lutte antituberculeuse pourraient contribuer au développement et à la mise en oeuvre de cette stratégie.
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