Résumé :
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[BDSP. Notice produite par InVS 5Y7wR0xm. Diffusion soumise à autorisation]. L'efficacité démontrée des traitements anti-rétroviraux pour diminuer la transmission materno-foetale du VIH et réduire le risque de contamination chez les professionnels de santé exposés accidentellement au virus a conduit de nombreux pays à considérer l'élargissement des indications de la prophylaxie aux autres types d'expositions au VIH (sexuelles et parentérales hors contexte professionnel). La France a été l'un des premiers pays européens à produire des recommandations nationales à l'attention des médecins prescripteurs, détaillant les expositions professionnelles et non professionnelles pour lesquelles une prophylaxie est conseillée. Néanmoins, l'utilisation de la prophylaxie anti-VIH hors du contexte professionnel ne fait pas encore l'unanimité dans les pays industrialisés et le débat sur son intérêt reste ouvert en raison du manque de preuve scientifique de son efficacité, du coût financier induit et des possibles effets péjoratifs du traitement (toxicité des produits, sélection de souches virales résistantes, impact négatif sur la prévention primaire). Dans ce contexte, un réseau de chercheurs exerçant dans 14 pays européens ont réalisé une enquête multicentrique afin d'évaluer le recours à la prophylaxie après une exposition non professionnelle au VIH, et plus particulièrement, de décrire les caractéristiques sociodémographiques des personnes exposées, les circonstances des consultations, la prise en charge proposée et le suivi clinique et biologique engagé. Les résultats présentés sont issus des données recueillies par l'unité 379 de l'Inserm, partenaire français impliqué dans ce réseau. Ils complètent l'évaluation menée dans des hôpitaux sentinelles par l'Institut de veille sanitaire. (Introduction).
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