Résumé :
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[BDSP. Notice produite par CREAIORSLR DmR0xoC8. Diffusion soumise à autorisation]. Les objectifs de cette étude étaient, d'une part, d'estimer la couverture déclarée sur deux ans du dépistage du cancer du sein et, d'autre part, d'analyser les relations entre les caractéristiques sociodémographiques et de recours aux soins et la pratique du dépistage individuel et/ou organisé du cancer du sein. La population d'étude a concerné les femmes de 50 à 74 ans (n=2056) issues de l'enquête santé et protection sociale 2006 de l'Irdes. Ces femmes ont été réparties en trois groupes en fonction de leur pratique déclarée du dépistage du cancer du sein au cours des deux dernières années : dépistage individuel, dépistage organisé, pas de dépistage récent. Les trois groupes ont été comparés simultanément par régression logistique polytomique sur les caractéristiques sociodémographiques et l'accès aux soins et aux médecins. La couverture déclarée du dépistage du cancer du sein était de 75,8%. La couverture était élevée chez les femmes âgées de 50 à 69 ans et basse chez les femmes les plus âgées. Les variables en relation avec le recours aux médecins (avoir consulté un médecin généraliste dans l'année, avoir consulté un gynécologue dans l'année, avoir réalisé un frottis cervico-utérin dans les trois ans) étaient les principaux facteurs associés à une pratique plus fréquente du dépistage du cancer du sein. Les femmes ayant déclaré un suivi régulier par un gynécologue ou ayant réalisé un frottis au cours des trois dernières années recouraient plus au dépistage organisé et encore plus au dépistage individuel que les autres. L'étude a confirmé la position clé des gynécologues et des médecins généralistes pour encourager les femmes à se faire dépister du cancer du sein. L'information en direction des professionnels de santé et des femmes sur les bénéfices des mammographies de dépistage organisé comparées à celles réalisées en dépistage individuel devrait continuer et être renforcée. (R.A.).
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