Résumé :
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Spécificité française, le système des classes préparatoires est au cur des polémiques sur l'enseignement supérieur : coûteux, inégalitaire, trop sélectif, trop exigeant, il serait également pour ses détracteurs de moins en moins adapté au monde contemporain, que ce soit du point de vue de l'internationalisation de l'enseignement que de celui de la formation d'élites créatives, autonomes et mobiles. Ceux qui le défendent mettent quant à eux en avant son excellence et son aspect méritocratiques. Pour Marie Duru-Bellat, s'il est incontestable que les cursus prépas-grandes écoles sont payants pour les élèves qui en sont issus, les gains sont beaucoup plus discutables du point de vue de l'ensemble de l'enseignement supérieur et de la société. Frédéric Munier plaide pour sa part en faveur d'un système qu'il considère comme très efficace pour former des élites de façon républicaine et qui pourrait servir de modèle à l'enseignement de premier cycle universitaire.
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