Résumé :
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[BDSP. Notice produite par OBRESA 879R0xlG. Diffusion soumise à autorisation]. Les données américaines de la grippe de 1918 mettent en lumière un effet de cohorte dur plus de 15 ans, alors que l'épidémie n'a duré qu'environ 1 an. L'effet de cohorte a pu être décelé clairement parce que l'épidémie frappait surtout les jeunes adultes, qui, sans elle, "auraient eu une longue vie devant eux". Contrairement aux anticipations, cet effet de cohorte n'a pas consisté à augmenter, mais bien à réduire la mortalité subséquente des générations qui ont été exposées à l'épidémie, dès la fin de celle-ci. Ce trait, souvent appelé "effet de moisson", est visible non seulement pour l'ensemble des causes de décès, mais aussi pour des causes spécifiques. Enfin, autre trait intrigant, l'épidémie suscita une mortalité bien plus forte chez les hommes que parmi leurs compagnes. (Résumé d'auteur).
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