Résumé :
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Le secret médical consiste pour le médecin à taire les informations relatives au patient et dont il a eu connaissance à l'occasion de l'exercice de sa profession. Norme déontologique, le secret médical fait son entrée dans le Code pénal de 1810. L'infraction pénale que constitue la violation du secret est reprise par le Code pénal actuel. C'est d'abord et avant tout l'intérêt thérapeutique du patient qui peut justifier un partage du secret ente professionnels de santé. Le modèle traditionnel de la relation bilatérale, patient-médecin tend à se raréfier en raison de la spécialisation des professionnels de santé et du développement considérable des connaissances scientifiques. En effet, le savoir est devenu de plus en plus spécialisé et technique ce qui conduit le médecin à s'adjoindre les services de spécialistes. Il en résulte qu'un patient est amené, dans le cadre d'une même pathologie, à consulter un certain nombre de médecins différents. Cette étude reproduit le texte d'une communication faite au colloque organisé par la Haute autorité de santé (HAS) et l'Institut Droit et Santé (IDS) de l'Université Paris Descartes les 13 et 14 mars 2008 et portant sur "l'évaluation des pratiques médicales".
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