Résumé :
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[BDSP. Notice produite par INIST-CNRS 7GR0xlnz. Diffusion soumise à autorisation]. Objectif : Quantifier l'aide au développement en faveur de la santé dont bénéficient les pays d'Europe centrale et orientale et les membres de la Communauté des États indépendants (PECO - CEI). Méthodes : L'étude a fait appel à la base de données statistiques internationales sur le développement de l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), ainsi qu'à la base de données sur l'aide au développement en faveur de la santé compilée par la Commission Macroéconomie et santé, pour quantifier l'aide au développement en faveur de la santé apportée à la région, en comparaison de l'aide dans ce domaine fournie globalement à l'échelle mondiale. Cette étude s'appuie sur des indicateurs de santé standards, dont la mortalité juvénile, l'espérance de vie à la naissance et les dépenses de santé. Résultats : Bien que le montant total par habitant de l'aide au développement accordée au pays du PECO et de la CEI soit supérieur à celui apporté à la plupart des autres régions du monde, l'aide au développement consacrée à la santé est très faible par rapport à celle que reçoivent d'autres pays présentant des taux de mortalité juvénile, des espérances de vie à la naissance et des dépenses nationales en matière de santé similaires. Conclusion : L'affectation de l'aide au développement en faveur de la santé à l'échelle mondiale semble beaucoup plus liée à la mortalité juvénile qu'à la mortalité adulte. Les pays d'Europe centrale et orientale et les membres de la CEI supportent une forte charge de morbidité et de mortalité adulte due aux maladies non transmissibles, qui ne paraît pas attirer une aide au développement proportionnelle. Il convient de déterminer les niveaux d'aide au développement en faveur de la santé en tenant compte de la charge de morbidité spécifique à la région.
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