Résumé :
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Depuis l'annonce du diagnostic et l'information du patient, en passant par la mise en uvre des thérapeutiques (chirurgie, radiothérapie, chimiothérapie), puis l'éducation du patient et l'intégration dans un réseau, enfin la recherche clinique. L'analyse du processus aurait pu d'ailleurs s'étendre aussi bien en amont (éducation pour la santé, dépistage) qu'en aval -plan personnel de soins, soins de support, surveillance après le traitement initial, soins palliatifs). Un autre éclairage présent dans ce numéro est que la qualité de vie est une mesure de résultat particulièrement pertinente chez les patients atteints de cancers. Une prise en compte des spécificités de ces patients (grand âge) est nécessaire, mais elle fait obstacle à une standardisation des pratiques, contraignant les professionnels à un "ajustement mutuel" de leurs pratiques avec leurs patients. Ces multiples facettes de la démarche qualité appliquée à la prise en charge des patients atteint de cancers ont bénéficié de la mise en uvre des dispositifs réglementaires du plan cancer dans le cadre des SROS III et devraient s'appuyer sur les centres de coordination en cancérologie (3C) véritable "cellules de qualité opérationnelles" en cancérologie. Est-il pertinent et même faisable de mettre en place dans les hôpitaux un dispositif "3C" parallèle à celui pour l'ensemble des soins dans le cadre de l'accréditation : comment pourrait-il y avoir un circuit pour les médicaments, et un autre pour la chimiothérapie (art. de F. Bazuyau et al.) ? Enfin, la place éminente faite aux réseaux régionaux dans cette organisation est un autre sujet d'interrogation ; sans mettre en cause l'intérêt des réseaux dont l'article de F. Chauvin et al. Apporte une nouvelle démonstration.
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