Titre : | Exposition au bruit des spectateurs et risques auditifs : le Grands Prix de France moto et les 24 H du Mans auto. |
Auteurs : | Yves IBANEZ ; Ecole des hautes études en santé publique (EHESP) (Rennes, FRA) |
Type de document : | Mémoire |
Année de publication : | 2009 |
Description : | réf. 6p. / 34+XXVIIIp. |
Langues: | Français |
Classement : | OK09/ (RAPPORT DE STAGE EHESP - INGENIEURS D'ETUDES SANITAIRES) |
Mots-clés : | Management ; Manche ; Manioc ; Manque ; Manuel ; Manutention ; Métal non ferreux ; Bruit ; Exposition ; Nuisance sonore ; Acoustique ; Risque ; Trouble audition ; Véhicule transport ; Mesure risque ; Audiométrie ; Prévention santé ; Evaluation ; Santé environnementale ; Compétition sportive ; Gestion risque ; Délégation |
Résumé : | Le 11 janvier 2008, le Conseil d'Etat a décidé de laisser aux fédérations automobiles le soin d'établir les règles techniques à respecter sur les circuits. Ces dernières ont établi un niveau maximal d'émission des véhicules de 112 dB (A) à 15 mètres de la piste. En dehors de ces textes, il n'existe à l'heure actuelle aucun cadre réglementaire pour les circuits automobiles. Aujourd'hui en France, seules la règlementation du travail et celles sur les baladeurs et les lieux diffusant de la musique amplifiée prennent réellement en compte la protection de l'audition de la population. Les seuils à ne pas dépasser pour ces 3 réglementations sont respectivement de 87, 100 et 105 dB (A). Au final, la réglementation sur les lieux musicaux, aussi appelée "réglementation discothèques ", semble être la seule qui correspond en termes d'exposition et d'évènement sonore aux courses automobiles. Il est établi que cette réglementation est le fruit d'un consensus. Elle n'est pas basée sur des observations scientifiques. Ce constat se justifie par le manque d'une relation dose/réponse clairement définie pour des expositions intenses de très courtes durées. C'est dans ce contexte juridique et technique que la DDASS de la Sarthe a entrepris, en accord avec l'Automobile Club de l'Ouest, de réaliser une étude des niveaux de bruit auxquels sont exposés les spectateurs des courses automobiles du Mans. Les courses du GP de France moto et des 24 H du Mans auto ont été couvertes. Les niveaux sonores les plus élevés sont enregistrés dans la ligne droite des stands. On enregistre des niveaux équivalents sur 30 minutes (LAeq) de l'ordre de 102 à 107dB (A) pour le GP moto et de 98 à 102 dB (A) pour les 24 H auto. Sur les mêmes intervalles de mesure, on obtient des pressions acoustiques de crêtes de l'ordre de 134 à 138 dB (C) pour le GP moto et de 126 à 137 dB (C) pour les 24 H. Ces niveaux sont très élevés et seraient susceptibles de causer des pertes auditives temporaires. On pourrait supposer que des pertes définitives seraient envisageables sous certaines conditions. En revanche, il y a peu de chances que ces niveaux soient responsables de surdités profondes. Pour confirmer ces hypothèses, il faudrait mener une étude épidémiologique audiométrique sur des spectateurs volontaires. Il semble donc impératif de renforcer dès à présent les moyens de prévention déjà en place en mettant à disposition, à tous les spectateurs qui le souhaitent, des bouchons d'oreilles. Cette mesure devrait être accompagnée d'une campagne de prévention in situ plus poussée (stand, affiches, message dans la presse écrite et au microphone du commentateur). (R.A.) |
Diplôme : | IES Ingénieur d'Etudes Sanitaires |
Plan de classement simplifié : | Ingénieur d'Études Sanitaires (IES) |
Exemplaires (1)
Code-barres | Cote | Support | Localisation | Section | Disponibilité |
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047986 | OK09/0008 | Mémoire | Rennes | Magasin | Empruntable Disponible |
Documents numériques (1)
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