Résumé :
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[BDSP. Notice produite par ORSIF R0xq7UZW. Diffusion soumise à autorisation]. De par son histoire, la Mutualité sociale agricole (MSA), qui gère les régimes sociaux des non salariés et des salariés agricoles, est profondément ancrée dans le monde agricole. Cet enracinement, non seulement vécu, mais aussi revendiqué par les dirigeants de ce régime, la difficulté des exploitants agricoles à opter, dans les années 60, pour une couverture socialisée et la réticence de cette profession à toute augmentation de charges fiscales ou sociales, fussent-elles créatrices de droits, expliquent le retard pris dans l'alignement de la situation des adhérents de ces régimes sur celle des ressortissants du régime général. Ce régime doit désormais faire face à l'enjeu que co, nstitue la diminution tendancielle du nombre de ressortissants de la Mutualité sociale agricole : en un demi-siècle, le poids relatif de la population agricole au sein de la population française est passé de 50% à 5%. Pendant longtemps, cette tendance lourde, amenée à se prolonger, n'a pas conduit pour autant, les responsables du régime à en modifier la gestion. Mais aujourd'hui, s'ils veulent en maintenir son identité et sa spécificité, il leur faut adapter l'institution à son environnement. C'est l'histoire de la MSA et de sa mutation qu'expose le présent article.
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