Résumé :
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[BDSP. Notice produite par ORSIF ovV7yR0x. Diffusion soumise à autorisation]. Le domaine de la téléphonie sanitaire et sociale est aujourd'hui mieux identifié parmi les différents dispositifs d'intervention primaire au bénéfice des personnes en difficulté (solitude, maladie, maltraitance, addictions, etc). L'écoute, on le sait, est anonyme et gratuite ; les services sont souvent accessibles 24h/24h ; les écoutants ou les chargés d'accueil sont généralement compétents mais tous ne sont pas salariés. Pour autant, les études sur le sujet restent peu nombreuses, comme si on ne savait pas à quelles problématiques rattacher ces pratiques innovantes. Quelques travaux, faisant encore référence, ont marqué le développement de SOS-Amitié, initiative pionnière (1960, reconnue d'utilité publique en 1967), totalement bénévole et qui le demeure par éthique. D'autres ont accompagné les actions beaucoup plus professionnelles d'Inter Service Parents (1971, à l'instigation de l'Ecole des parents), du SNATEM pour l'enfance maltraitée (1988), de Drogues Info Service (1990), de Sida Info Service (1990). Cependant, dans ce dernier exemple et depuis l'origine, des militants de la cause homosexuelle travaillent aux côtés de vrais salariés. Ce texte est un point de vue sur la question. Il est présenté et analysé par Michel Chauvière, directeur de recherche au CNRS-CERSA - Paris II.
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