Résumé :
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L'allocation versée aux personnes âgées en perte d'autonomie ne peut constituer un réel progrès social que si elle s'accompagne d'une offre de services à la hauteur des besoins. Or, à l'heure actuelle, dans 80% des cas, l'aide à domicile est une personne peu ou pas formée et la profession, peu prisée par les personnes en quête d'emploi, doit faire face à une pénurie de candidats. Pour pallier à ces carences, les conseils généraux, en liaison avec les employeurs, s'attachent à orchestrer des campagnes de recrutements et des actions de formation. C'est le cas par exemple de l'Indre où le département a monté un dispositif de recrutement et de préformation ainsi que de la Creuse où une plate-forme de formation locale et éducative doit voir prochainement le jour. Mais en dehors de la professionnalisation, les départements et les prestataires cherchent également à mettre en place des outils sur la qualité de l'aide à domicile avec des réflexions sur l'effectivité de l'aide et le développement de l'encadrement.
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