Résumé :
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Ils pèsent en Europe, en 2006, quelque 17% du marché total des médicaments. Ils affichent une croissance de 9% en valeur, là où l'ensemble du marché ne progresse plus que de 4%, voire de 3% pour les seuls princeps. Ils constituent des gisements d'économies pour les organismes payeurs qui attendent beaucoup, pour le présent et l'avenir, de l'expiration des brevets des blockbusters. Mais si 90% des médicaments qui ne sont plus protégés par un brevet sont génériqués aux Etats-Unis, le taux ne dépasse guère les 50% en France, où les prix des génériques sont en moyenne 4,5 fois plus élevés que le premier prix européen, mais où le différentiel de prix avec le princeps est de 50%. Loin derrière le Royaume-Uni ou l'Allemagne, les génériques ne pèsent toutefois en France que 9% du marché en valeur et 17% en volume. Quatre opérateurs se partagent ainsi 70% d'un marché prometteur où la concurrence est sévère et la rentabilité pas toujours au rendez-vous. Les pouvoirs publics et les organismes financeurs en attendent des économies supplémentaires pour une assurance-maladie résolument dans le rouge. Pour autant leur développement pourrait être contrarié par des TFR et des baisses de prix qui rendraient leur dispensation moins attractive. Cet article dresse l'état des lieux d'un secteur en pleine mutation, controversé, et qui affiche des ambitions certaines.
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