Résumé :
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Le terme de « seconde victime » a été introduit par Albert Wu [1] dans un éditorial du BMJ paru en 2000 : « Quand j'étais interne, un autre résident n'avait pas identifié les signes électrocardiographiques d'une tamponnade péricardique qui a précipité le patient à la salle d'opération tard dans la nuit. Les nouvelles se sont diffusées rapidement et le cas a été traité à plusieurs reprises devant un jury incrédule des pairs, qui ont porté un jugement d'incompétence. J'ai été consterné par le manque de sympathie et je me suis secrètement demandé si je pourrais avoir fait la même erreur et, comme le résident malchanceux, devenir la seconde victime de l'erreur ».
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