Titre : | Comparaison des modèles alimentaires français et Etats-Uniens. |
Auteurs : | Thierry Mathé ; Justine COLIN ; Aurée FRANCOU ; Pascale HEBEL ; Centre de Recherche pour l'Etude et l'Observation des Conditions de Vie (CREDOC) (Paris, FRA) |
Type de document : | Rapport |
Editeur : | Paris [FRA] : CREDOC, 09/2011 |
Collection : | Cahier de recherche du CREDOC , num. 283 |
Description : | 96 p. pdf / fig., tabl., ann. |
Langues: | Français |
Mots-clés : | Alimentation ; Consommation alimentaire ; Comportement alimentaire ; Repas ; Composition repas ; Rythme repas ; Apport nutritionnel ; Calorie ; Etude comparée ; Donnée statistique ; Adolescent ; Adulte ; Jeune adulte ; Enquête ; France ; Etats Unis |
Résumé : | Dans le but de mieux comprendre les relations entre l'obésité et le modèle alimentaire, cette recherche compare lenquête Etats-Unienne NHANES (the National Health and Nutrition Examination Survey) réalisée grâce à l'association de plusieurs centres (The National Institutes of Health, The Food and Drug Administration and the Center for Diseases Control and Prevention) et menée tous les deux ans aux États-Unis, à lenquête française CCAF (Comportements et Consommation Alimentaire en France) réalisée par le CREDOC. Plusieurs thématiques sont étudiées : la fréquence des prises alimentaires (boissons comprises), la régularité des repas (petit-déjeuner, déjeuner, dîner et moments de grignotage), la consommation hors domicile, la répartition des apports énergétiques en fonction des repas et la diversité alimentaire. Les résultats de cette comparaison ne mettent en évidence aucune différence quantitative (même quantité d'énergie ingérée) mais des différences qualitatives : le modèle alimentaire français se caractérise par des prises alimentaires moins fréquentes, une diversité alimentaire plus importante et une consommation plus élevée en acides gras saturés et en cholestérol tandis que les Américains consomment davantage de glucides simples et de liquides (sodas, jus de fruits...). Par ailleurs, lélément frappant de la comparaison réside également dans la grande diversité des régimes alimentaires chez les États-Uniens. Ceux-ci peuvent être en effet très différents dun individu à lautre alors que les Français se montrent relativement modérés. Lune des explications possibles de cette extrême diversité états-unienne peut être trouvée dans lapproche plus individualiste de lalimentation aux États-Unis, qui génère une palette de comportements autonomes. On peut également remarquer que la nouvelle génération de consommateurs français se rapproche de la faible adéquation nutritionnelle des États-Uniens. |
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