Résumé :
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Les grands établissements sont déjà en mesure de diagnostiquer et d'opérer en quelques jours. Notre société s'organise pour fournir en ville les traitements de suite, à travers l'hospitalisation à domicile et les réseaux de santé. " L'hôpital hors les murs " est une idée séduisante. Mais en a-t-on aujourd'hui les moyens. ? Ce dossier donne un état des lieux. De certaines branches : Pour le sida si les patients vont mieux, pas les réseaux. L'immense majorité des personnes atteintes par le VIH sont aujourd'hui traitées à l'hôpital. Les seuls réseaux qui fonctionnent désormais sont ceux prenant en charge le patient au quotidien dans sa globalité socioculturelle, grâce à la médiation indispensable des associations. Le cancer lui est difficile à traiter à domicile. Les structures de prise en charge à domicile sont loin de satisfaire les attentes des patients qui font ce choix. A cette pénurie s'ajoutent les contraintes administratives et techniques aux bonnes pratiques de la chimiothérapie. Deux tiers des personnes âgées dépendantes vivent à domicile. Ce maintien à demeure est rendu possible par l'existence des Services de soins infirmiers à domicile (SSIAD) qui sont généralement réservés aux personnes de plus de 60 ans. Dans certaines pathologies, l'organisation des soins fondée sur le système de réseaux, sur une antenne HAD ou sur les soins à domicile a montré son efficacité et sa pérennité. Zoom sur la bronchiolite et la mucoviscidose. Les réseaux de périnatalité et ceux des soins pédiatriques sont là pour faire oublier aux futurs parents et enfants, la dureté d'une séparation ou la solitude d'une chambre d'hôpital. Ils participent surtout à un meilleur diagnostic, aux soins continus, tout en assurant une égalité de prise en charge.
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