Résumé :
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[BDSP. Notice produite par ORSRA xR0xN9O8. Diffusion soumise à autorisation]. L'éducation thérapeutique est amenée à se développer. A l'hôpital, son financement est prévu parmi celui des Missions d'Intérêt Général (MIG). La bonne adéquation des moyens de financement prévus pour cette activité ne peut être appréciée qu'en regard des coûts à financer. L'objectif de cette étude était de décrire les coûts engendrés par la mise en oeuvre de ces programmes au CHU de Nantes et dans les réseaux de soins s'y rattachant en 2005 ainsi que les moyens de valorisations utilisés. Neuf programmes, qui répondaient aux critères de qualité de l'OMS, ont été ainsi inclus dans l'étude. Les coûts sont représentés par les charges en personnel calculées à partir des ETP (équivalents temps plein) des professionnels participant à ces activités. Les coûts s'élevaient à 519 000 - et leur financement était assuré à 16% par la T2A (83 513 -) avec un taux à 25%, 18% par des financements extérieurs (91 095 -), 344 314 - restant à la charge de l'hôpital (66%). L'enveloppe MIG destinée aux actions de prévention et à l'éducation thérapeutique s'élevait à 300 000 - environ la même année pour l'ensemble des 24 projets en cours au CHU. Même en considérant un taux T2A à 100%, la part de l'éducation thérapeutique financée par l'activité serait de 30% laissant le reste à la charge de l'hôpital. Des financements adaptés, s'intégrant dans le dispositif de la T2A, doivent être trouvés rapidement. (résumé d'auteur).
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